Au début de l’année 1972, Monsieur Guy-Marie Papillon, pharmacien de la rue Dorchester, réunit quelques médecins de l’Hôpital Saint-Jean dans le but d’ériger un centre médical dans le voisinage de l’Hôpital du Haut-Richelieu déjà en cours de construction.
Étant propriétaire d’un terrain au coin du boulevard du Séminaire et de la rue Messier, il en céda une parcelle au groupe formé avec les docteurs Léo Baribeau, Gilles Prince, Claude Lapierre, Germain Boudreau, Claude Leclair, André Gamache et François Paquin. Ce fut la naissance du Centre-Médical du Haut-Richelieu.
Quelques réunions ont été nécessaires pour élaborer les plans du futur édifice qui compterait deux étages et une superficie d’environ 1200 mètres carrés. Les travaux débutèrent à l’été 1972 et se terminèrent en décembre de la même année. Le succès fut instantané de telle sorte qu’après seulement deux ans d’existence, le centre médical dut envisager un agrandissement. En effet, à l’automne 1974, des travaux d’agrandissement furent entrepris et à l’été 1975, l’édifice avait triplé son espace et s’étalait sur quatre étages. La rue Messier est devenue Pierre-Caisse. Plusieurs locaux trop petits se sont déplacés sur les différents étages. Un terrain adjacent a dû être acquis pour agrandir le stationnement devenu trop exigu pour accueillir tout le personnel et la clientèle. Il a fallu, pendant de nombreuses années, louer de l’espace de stationnement à l’Hôpital du Haut-Richelieu pour accommoder les locataires et leur personnel, réservant ainsi son propre stationnement pour la clientèle. Lorsque l’hôpital a été dans l’obligation de cesser la location d’une partie de son stationnement, un espace supplémentaire sur la rue Berthier a dû être loué pour accommoder le personnel.
L’actionnariat du centre médical n’a cessé d’évoluer au cours des années. Lors de l’agrandissement, la Clinique Radiologique du Haut-Richelieu et la Clinique d’Orthopédie du Haut-Richelieu ont acheté les actions encore disponibles. Par la suite, les actions détenues par les différents actionnaires ont été soit fractionnées ou ont changé de main, de sorte que présentement ce sont vingt-cinq actionnaires différents qui se partagent la propriété de l’entreprise.
Lorsque la propriété adjacente à Cage aux Sports est devenue disponible, le président, Alain Papillon, n’a pas hésité à en faire l’acquisition au nom de la compagnie. Dès que le restaurant a décidé de fermer ses portes, sa démolition a vite été entreprise et de là est né le nouvel immeuble, réuni à l’ancien par une passerelle au niveau du troisième étage.